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p4ges – Les Paiements pour les Services écosystémiques Globaux peuvent-ils réduire la pauvreté

Rina

L’équipe de l’hydrologie rapporte l’écho du terrain

Mise à jour du terrain: l’équipe de l’hydrologie rapporte l’écho du terrain.


Pendant les mois d’Avril et Mai, l’équipe de l’hydrologie restait la plupart du temps à Marolaona là où il y a le bassin versant, pas loin d’Andasibe. Ce bassin a fait l’objet d’une recherche dans les années 1970. Nous, on a réussi à réhabiliter le reste de vieux barrages et on essaie de voir comment l’hydrologie (son processus) change en considération de l’évolution constante de la dégradation du sol. On a effectué également d’extra mesures d’infiltration à l’échelle du paysage et mesures d’infiltration en profondeur pour mieux comprendre l’infiltration et le processus de ruissellement sur les lieux.


Pour cette étude, nous avons mesuré le débit et pris d’échantillons de l’eau. Pendant le terrain, nous avons vu un évènement de pluie intense : 34 millimètres en 90 minutes! Cet évènement a entrainé un pic de flux de l’écoulement du ruisseau et un transport important de sédiments. (Voir l’illustration durant les conditions normales d’écoulement de l’eau venant du souterrain-eau clair- et l’autre illustration avec une forte concentration de dépôt de sédiments dans le ruisseau). Une telle forte concentration de sédiments n’est pas un bon signe de qualité de l’eau pour l’agriculture, ce qui montre que la matière organique au niveau de la surface du sol a été transportée vers l’aval.

Nos senseurs de mesures de l’humidité du sol ont fait ressortir une image intéressante du processus alternatif du sol humide et sec qui dépend soit de la période de pluie et soit de la période sèche. Le graphe montre une série de période de précipitation, le taux d’humidité du sol et la température du sol dans le savoka arboré à Marolaona. Cela montre le fait que le taux d’humidité du sol augmente rapidement après l’évènement de pluie, et ce beaucoup plus rapide en surface (au niveau de 5 cm en dessous de la surface du sol) et qu’en profondeur (à 30 cm de profondeur). De plus, les mesures journalières montrent une large variation de température pour les deux niveaux du sol, elle est plus élevée en surface qu’en profondeur.

Par ailleurs, la communauté locale a été activement impliquée dans notre terrain et était toujours disposée à nous aider ! Durant notre séjour de terrain, elle nous a aidés à installer les équipements des vieux barrages, à mesurer l’infiltration et la prise d’échantillons de l’eau. Lors de notre courte absence, la communauté a assuré la prise de mesures de précipitation, ainsi que les mesures de quantité de ruissellement sur les trois différentes locations, toujours à l’intérieur du bassin versant.

Durant la période de terrain, on a campé dans un petit hameau. Cela nous a donné l’opportunité de comprendre le mode de vie des gens et aussi la chance de discuter les effets de l’utilisation du sol et le détail de notre recherche. On a eu l’occasion également d’apprendre beaucoup de choses de la part de la communauté concernant l’histoire de l’utilisation du sol et réciproquement eux-aussi nous ont posé des questions sur notre recherche. L’un des effets de changement de l’utilisation du sol était clair pour les gens locaux qui prenaient de différentes mesures avec nous- ils ont compris désormais qu’effectivement la quantité d’eau de ruissellement est beaucoup plus importante sur le terrain dégradé que sur le terrain boisé (cela reflète la capacité d’infiltration élevé sur le terrain boisé).

On a passé de bons moments pendant le terrain et a collecté beaucoup de données; on a hâte de commencer l’analyse de données, de l’eau et des échantillons de sol pour montrer comment le processus hydrologique dans ce type de bassin versant change-t-il en lien avec l’utilisation du sol à l’échelle du paysage local?

Date: le 15 juin 2015

Maafaka Ravelona et Bob Zwartendijk