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p4ges – Les Paiements pour les Services écosystémiques Globaux peuvent-ils réduire la pauvreté

Nos pensées sur la réunion des équipes Malagasy

Rina Mandimbiniaina, une assistante dans le volet socio-économique du projet P4ges, et Alexandra Rasoamanana, ingénieur agronome, émettent en quelques lignes les discussions entamées le 10 janvier à l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques à Antananarivo.

Cette réunion du 10 janvier a été notre première rencontrée avec l’équipe de P4ges Madagascar. Les thèmes abordés au cours de cette rencontre nous ont éclairé sur les objectifs du projet et sur les interactions entre les différents volets qui le composent.

La présentation a débuté par un rappel sur les défis et les objectifs spécifiques du projet P4ges. Le projet ne cherche pas seulement à répondre à des questions écologiques mais met également des accents particuliers sur les aspects sociaux. Car, l’étude centrale du projet s’oriente vers l’analyse de l’impact réel des paiements pour services écosystémiques dans la réduction de la pauvreté. Nous étions vraiment ravies de l’enthousiasme et de l’intérêt que chacun a montré dans la réalisation des challenges du projet.

Quant aux approches à adopter dans sa mise en œuvre, on a mis un accent particulier sur l’éthique de recherche qui est tout à fait nouvelle pour nous, d’autant plus qu’elle se diffère un peu avec celle qui se pratique à Madagascar en termes de recherche sociale.

L’un des objectifs de cette réunion a été d’effectuer une brève présentation de chaque équipe ainsi que leurs rôles respectifs dans le projet. C’était un réel plaisir pour nous de connaître nos nouveaux collègues avec qui nous allons apprendre et partager des expériences. Aussi, nous sommes également fières de l’implication des institutions Malagasy dans ce projet de recherche international.

La réunion n’a pas seulement abordé sur les différentes organisations de l’investigation sur terrain mais a surtout approfondie sur les systèmes de récompenses des communautés participantes. Il a été également fortement incité le renforcement de la communication avec les autres partenaires travaillant déjà dans la zone d’étude pour faciliter l’organisation des descentes et pour une meilleure compréhension du projet.

En bref, cette rencontre a surtout permis de coordonner la communication interne et externe entre les équipes qui s’interagissent dans le projet.